La permaculture met l’accent sur l’attention portée aux personnes, car un système durable ne peut fonctionner que s’il prend en compte les besoins et les désirs des personnes impliquées. Outre la satisfaction des besoins fondamentaux, l’attention portée à l’humain concerne également l’interaction sociale et la création de communautés. La permaculture encourage les collaboration entre les personnes, ce qui accroît la résistance et la résilience d’un système. En partageant nos connaissances, nos compétences et nos ressources, nous pouvons nous soutenir mutuellement et nous rendre plus forts.
Et ce, d’autant plus dans notre société actuelle où les pressions sont de plus en plus fortes à plusieurs niveaux. Les diktats imposés par notre environnement immédiat, les médias, les réseaux sociaux ou encore le monde professionnel peuvent être lourds à vivre… Cette pression se traduit de plus en plus par un immobilisme personnel, par le sentiment d’être pris au piège. Une multitude de stimuli qui ont pour vocation d’inciter à l’action bloque paradoxalement le système et notre capacité de se mettre en mouvement. En conséquence, les personnes se coupent ou réduisent ces stimuli et se retrouvent dans une sorte d’isolement par rapport au monde extérieur.
Dans le domaine professionnel, l’absentéisme, le burnout et le chômage de longue durée sont des symptômes de cet immobilisme.
La vie urbaine (Bruxelles, mais aussi d’autres villes) et l’aménagement des espaces publics les éloignent simultanément de la nature et de ses aspects bénéfiques pour le bien-être. Une réduction drastique des lignes de vue et d’horizons visuels dégagés en ville, une abondance de stimuli commerciaux par le biais de la publicité et une masse humaine mobile constante tout autour de nous font qu’il est presque impossible de trouver une quelconque forme de paix et sérénité dans l’espace public. L’espace de vie personnel et les contacts interpersonnels sont de plus en plus dominés par les écrans (ordinateur, téléphone portable, tablette), où la publicité et la réduction de l’espace de vie jouent également un rôle prépondérant.
Notre rapport au temps a également changé de manière spectaculaire au cours des dernières décennies. La vitesse de la vie et la quantité d’informations qui nous parviennent augmentent. Cette évolution s’accompagne d’une pression visant à augmenter notre propre vitesse de réaction afin de traiter toutes ces informations et de conserver le sentiment d’être « présent ». Cet élément temporel est souvent lié à une gestion axée sur les résultats, qui mesure le temps “normal” nécessaire pour mener les actions et avoir de l’impact. Une pression temporelle constante résulte de ce lien. De plus, cette pensée axée sur les résultats est toujours orientée vers une utilité extérieure à la personne et tient peu compte du bien-être de l’individu.
Dans ce contexte, la Maison verte et bleue a décidé de mener des projets qui nous relie à la Nature, à son rythme et le caractère vert de Neerpede et de Vogelenzang sont des lieux idéaux pour travailler sur le bien-être personnel et collectif. Des projets, petits ou grands, qui ont tous comme fil rouge de favoriser le bien-être individuel, la création de communautés et le calme intérieur. Nous nous adressons tant à des groupes de personnes spécifiques, qu’à un public plus large en général, et nous veillons à créer des communautés bienveillantes.
Être présent dans un environnement vert et naturel est un premier pas. Prendre conscience de la biodiversité et des relations entre les entités au sein de cette biodiversité change également l’expérience lorsque l’on se promène dans cette nature. Par ailleurs, nous souhaitons également renforcer le lien entre l’homme et son alimentation en promouvant l’agriculture locale sous toutes ses facettes.
Dans tous nos projets, nous accordons une place importante à l’attention portée à l’humain, mais aussi à l’attention portée à soi-même. Accordez-vous un moment “pour (re)vivre” cette connexion et poussez notre porte… On vous attend!