La Maison Verte et Bleue s’est donné pour mission de reconnecter les gens à leur environnement naturel et la Terre est le support de cette Nature, sa “maison”, donc aussi la nôtre. En considérant le concept de « Terre » de manière plus large et en l’élargissant à notre environnement de vie, dans l’esprit, nous rapprochons également la Nature de l’Homme où qu’il soit. Car la Nature est aussi visible et présente dans la ville. Elle est un système vivant, un lieu commun et une responsabilité morale.
En tant que système vivant, elle est la somme globale des écosystèmes contenant des organismes vivants qui interagissent, se parlent, se connectent.
En tant que lieu commun, elle abrite une diversité de formes de vie qui coexistent et interagissent sur Terre, telles que les humains, les animaux, les insectes, les plantes, les champignons, les bactéries et les virus. Elle englobe également les cultures, les traditions, les valeurs et les croyances que les humains ont développées en relation avec la Terre et ses caractéristiques.
Le concept de Terre en tant qu’habitat peut aussi faire référence symboliquement à notre espace mental. Quel est l’état de notre “terre personnelle”? Cet espace est différent pour chaque personne, tout comme la place qu’y occupe la Nature. Pour de nombreuses personnes, la Nature est absente de leur espace mental, ou n’est pas une préoccupation majeure, et nous, Maison Verte et Bleue, nous efforçons de l’élargir en cherchant des moyens de transmettre un espace mental positif qui valorise la Nature et ses bienfaits. Grâce à cela, nous sommes convaincus que cela nous rendra plus enclins à adopter des pratiques durables qui réduisent notre impact sur l’environnement et favorisent la biodiversité.
Trop souvent, la Nature est présentée sous un jour négatif, comme sale, dangereuse ou envahissante, comme si elle représentait une menace. Or nous pouvons aussi apprendre à embrasser la Nature, l’accueillir et essayer de tracer une voie qui vise le bien-être des personnes et de la Nature simultanément. La permaculture est notre guide à cet égard.
Par exemple, si nous avons accès à la Nature et à ces expériences en osant nous y connecter, nous pouvons bénéficier de divers effets psychologiques positifs, tels que la réduction du stress, une meilleure humeur et enfin, plus de bonheur. En revanche, si nous sommes concentrés sur la dégradation de l’environnement, sur les conséquences du changement climatique et restons enfermés dans nos 4 murs de béton, nous pouvons souffrir de divers problèmes psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, l’agressivité, des traumatismes et la tristesse.
Notre cadre de vie est aussi notre vie communautaire. Cette vie communautaire est la manière dont nous interagissons avec les autres membres de notre société, tels que notre famille, nos amis, nos voisins, nos collègues et nos concitoyens. C’est aussi la manière dont nous participons aux activités sociales, telles que la culture, l’éducation, le sport, la religion et la politique. Notre vie en communauté a un impact significatif sur notre planète, à la fois positif et négatif, en fonction de la manière dont nous coopérons, communiquons et prenons soin les uns des autres et de l’environnement.
Par exemple, lorsque nous partageons nos ressources et nos compétences et que nous formons un réseau de soutien mutuel et de coopération, nous réduisons notre empreinte écologique et augmentons notre capital social.
Il s’agit de la pratique consistant à donner ou à prêter des biens et des services appartenant ou fournis par quelqu’un d’autre, plutôt que de les acheter ou de les posséder individuellement. Il comprend des activités telles que le covoiturage, le couchsurfing, le troc, la location, l’emprunt, le don et le cadeau. Le partage de biens peut avoir un impact significatif sur notre planète en réduisant notre consommation.
La pression la plus importante que nous exerçons sur notre planète est liée à notre consommation. Notre consommation est la quantité et le type de biens et de services que nous achetons et utilisons dans notre vie quotidienne. Elle comprend la nourriture, les vêtements, l’électronique, les voyages, les divertissements et bien d’autres choses encore. Notre consommation peut avoir un impact significatif sur notre planète, à la fois positif et négatif, en fonction de la manière dont nous choisissons, utilisons et jetons ce que nous consommons.
La publicité est un moteur de la consommation et donc influence notre comportement, nos valeurs et nos attitudes à l’égard de l’environnement. C’est l’activité qui consiste à créer et à diffuser des messages qui persuadent ou influencent les gens à acheter ou à utiliser certains produits ou services.
La publicité stimule la consommation en créant des besoins et des désirs artificiels qui nous poussent à consommer plus que ce dont nous avons besoin. La publicité crée également une culture du matérialisme dans laquelle les possessions sont plus importantes que les expériences, la quantité plus importante que la qualité et le statut plus important que le bonheur. La publicité crée également un sentiment d’insatisfaction et d’insécurité qui nous pousse à rechercher constamment de nouveaux produits ou services pour combler le vide ou suivre les autres.
La publicité peut contribuer également à la destruction de la Terre en promouvant des produits ou des services qui sont nocifs pour l’environnement et le climat. La publicité peut parfois induire les consommateurs en erreur quant à la performance ou à l’impact environnemental des produits ou des services en faisant des affirmations fausses ou exagérées. En outre, cette publicité rend les produits plus chers, car l’organisation de campagnes coûte cher.
En prenant conscience de l’influence de la publicité sur nous et en réduisant cette influence, nous contribuons à prendre soin de la terre et, en fait, de nous-mêmes. Notre comportement d’achat est alors davantage influencé par des arguments durables et l’envie de consommer est également tempérée. Le fait de ne pas (pouvoir) acheter certains produits peut donc créer un bien-être plutôt qu’un vide.
La protection de la Terre s’exerce sur plusieurs fronts. Ce texte tente de rendre ce principe éthique tangible dans la vie de chacun et d’être une invitation à faire des choix positifs qui améliorent notre cadre de vie. Les choix durables sont souvent moins chers, ne serait-ce que parce que l’achat le plus durable est celui auquel on renonce. Les achats impulsifs ne comblent généralement pas un vide, mais en créent un autre. Le fait de retarder un achat augmente également le désir et donc la satisfaction lors de l’achat final. Essayez donc de prendre des décisions éclairées lorsque vous faites un achat, mais ne vous sentez pas coupable si vous optez pour la solution la moins durable, car la culpabilité n’est pas bonne conseillère à long terme.